SON RETOUR EN SOLO
AGNETHA FÄLTSKOG, DES HAUTS ET DES ABBA
Chanteuse du légendaire quatuor suédois, elle revient avec un nouvel album solo intitulé « A ». Sans regretter son passé de star.
Paris Match. Vous n’aviez rien enregistré depuis 2004. Est-ce que cet album marque un nouveau départ ?
Agnetha Fältskog. Non. J’ai juste profité d’une opportunité qui m’a donné beaucoup de plaisir. J’étais un peu inquiète, car la voix est un instrument qui se travaille et, après neuf ans sans chanter, j’ai dû réapprendre à me servir des muscles de ma gorge et à gérer ma respiration. Je me suis retrouvée devant mon piano, j’ai commencé à composer une chanson et le jeu s’est poursuivi par un duo avec Gary Barlow (du groupe Take That).
Ce retour dans la lumière ne vous fait pas peur ?
Non. C’est plutôt excitant. Pour moi, chanter, c’est comme jouer un rôle adans un film. J’ai besoin de raconter des histoires qui me touchent, et les paroles doivent exprimer mes émotions propres. Quand j’enregistre, je suis dans ma bulle et ça me plaît.
Non. C’est plutôt excitant. Pour moi, chanter, c’est comme jouer un rôle adans un film. J’ai besoin de raconter des histoires qui me touchent, et les paroles doivent exprimer mes émotions propres. Quand j’enregistre, je suis dans ma bulle et ça me plaît.
Est-ce que vous avez envie de retrouver le plaisir de la scène ?
Non, je n’ai jamais été une bête de scène. A l’époque d’Abba, j’aimais le fait d’être ensemble. Mais Frida et Björn étaient les deux véritables “performers” du groupe. Benny et moi étions plus introvertis, même si au bout d’un quart d’heure on oubliait notre timidité et on s’amusait.
Non, je n’ai jamais été une bête de scène. A l’époque d’Abba, j’aimais le fait d’être ensemble. Mais Frida et Björn étaient les deux véritables “performers” du groupe. Benny et moi étions plus introvertis, même si au bout d’un quart d’heure on oubliait notre timidité et on s’amusait.
«APRÈS ABBA, J'AI EU BESOIN DE SILENCE ET DE SOLITUDE»
Selon les promoteurs du musée Abba, qui a ouvert ses portes à Stockholm le 7 mai dernier, votre groupe aurait vendu 378 millions d’albums dans le monde. Cela vous épate ?
Oui. Je n’ai jamais compris comment nous sommes devenus un tel phénomène. Individuellement, nous n’étions pas aussi connus que les Beatles, mais notre musique reste vivante depuis quarante ans à travers des revivals, des films comme “Muriel” ou “Priscilla, folle du désert”, des succès comme “Mamma Mia !” C’est une période qui ne me quitte pas. Et j’en suis très fière.
Oui. Je n’ai jamais compris comment nous sommes devenus un tel phénomène. Individuellement, nous n’étions pas aussi connus que les Beatles, mais notre musique reste vivante depuis quarante ans à travers des revivals, des films comme “Muriel” ou “Priscilla, folle du désert”, des succès comme “Mamma Mia !” C’est une période qui ne me quitte pas. Et j’en suis très fière.
Abba, c’était un groupe, deux couples et quatre individualités. C’était difficile à gérer ?
Nos couples n’y ont pas survécu. Björn et moi avions deux enfants en bas âge et cela me brisait le cœur de les laisser pour partir en tournée. Il a fallu trouver un équilibre. Quand nous avons divorcé, Björn a écrit “The Winner Takes it All”, et j’avais beaucoup de peine quand je chantais ces paroles car il n’y a jamais de vainqueur dans un divorce, il n’y a que des perdants.
Nos couples n’y ont pas survécu. Björn et moi avions deux enfants en bas âge et cela me brisait le cœur de les laisser pour partir en tournée. Il a fallu trouver un équilibre. Quand nous avons divorcé, Björn a écrit “The Winner Takes it All”, et j’avais beaucoup de peine quand je chantais ces paroles car il n’y a jamais de vainqueur dans un divorce, il n’y a que des perdants.
Pourquoi la presse vous décrit-elle comme “mystérieuse” ou comme la Greta Garbo d’Ekerö ?
Cela vient de l’époque où je vivais en recluse sur mon île d’Ekerö. Après les hurlements des fans et la puissance de la musique d’Abba, j’ai eu besoin de silence et de solitude. J’ai passé du temps seule pour me retrouver et me reconstruire. Mais je ne suis pas mystérieuse, je suis juste normale.
Cela vient de l’époque où je vivais en recluse sur mon île d’Ekerö. Après les hurlements des fans et la puissance de la musique d’Abba, j’ai eu besoin de silence et de solitude. J’ai passé du temps seule pour me retrouver et me reconstruire. Mais je ne suis pas mystérieuse, je suis juste normale.
Vous êtes heureuse aujourd’hui ?
Je suis plus sereine. Chaque matin m’offre l’espoir d’une belle journée, d’un goûter avec mes petits-enfants, d’une promenade avec mes chiens ou d’une rêverie au bord de la mer. Les petites choses de la vie me remplissent de joie.
« A » (Polydor/Universal).Je suis plus sereine. Chaque matin m’offre l’espoir d’une belle journée, d’un goûter avec mes petits-enfants, d’une promenade avec mes chiens ou d’une rêverie au bord de la mer. Les petites choses de la vie me remplissent de joie.
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